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-D'accord ! Donc...

Laurie sourit et commença.

-Le Pur-Race Espagnole n'est ni petit ni grand. Il toise entre 1.50 et 1.65m au garrot. Il a une encolure de longueur moyenne, puissante et rouée. Son garrot est bien sorti, son dos solide, son rein court et musclé et sa croupe arrondie. Sa queue est attachée bas et souvent plaquée. Ses membres sont plutôt longs, solides, secs et bien proportionnés. Ses épaule sont obliques et très musclées, son poitrail est large est profond et ses sabots sont arrondis et durs.
Il possège une tête au profil rectiligne et légèrement busqué. Ses oreilles sont bien implantées et mobiles, ses yeux sombres ont une forme d'amande et son front est large et plat. Ses crins sont longs et fournis, parfois légèrement ondulés.
Toutes les robes unies sont admises, les plus courantes étant le gris, le bai et le bai-brun ou le noir. Les marques blanches en tête et les balzanes sont peu courantes et généralement peu étendues.

Laurie releva la tête.

-Voilà ! Tiens, des photos...

"Ouaw trop bien euh on continue par quoi moi j'aimerai bien sa

morphologie" declarai-je ...

-Ok ! Alors...

Laurie sortit ses papiers et résuma.

-Les crins des PRE sont souvent superbes et leur longue crinière se prête à de nombreuses fantaisies, comme la traditionnelle natte espagnole, finalement pas si difficile à réussit ! Contrairement aux tresses individuelles classiques ou "pions", la natte espagnole court tout le long de l'encolure d'un seul côté ou, traditionnellement, des deux côtés après avoir séparé la crinière en edux rangées égales. La manière de procéder est ensuite la même que l'on fasse une tresse ou deux.

1- Sépare la crinière en trois mèches près de la nuque du cheval.
2- Commence avec ces trois mèches que l'on natte en descendant le long de l'encolure.
3- Prends une nouvelle mèche dès que l'ont a croisé les trois mèches.
4- Attention à serrer suffisamment les crins, sinon, toute la tresse risque de se défaire.
5- Arrivée au bout de l'encolure, finis par une tresse normale.

[Astuce 1 : Pour un effet encore plus classe, tu peux intégrer deux ou trois rubans de couleurs contrastées, que tu tresses avec chacune des mèches : effet garanti (avec de l'entrainement) !]

D'autres idées :
Les étalons ibériques ont souvent les crins légèrement ondulés. Pour reproduire cette apparence sur ton cheval, il suffit de lui natter les crins pendant une nuit après les avoir humidifiés. Attention : ne fais pas de tresses trop serrées où le résultat risquerait d'être décevant, les crins ayant tendance à remonter sur le haut de l'encolure. Evite aussi de tresser trop souvent ton cheval car cette opération abîme les crins qui s'usent et se cassent. Mieux vaut réserver ce traitement pour les grandes occasions !

[Astuce 2 : La tresse peut être agrémentée d'un ruban, que l'on tresse en même temps que la première mèche, mais là, sa devient plus difficile...]

Je declara :

"On peut commmencer par comment faire une natte espagnol ?"

-D'accord ! J'espère que tu apprends des choses ! Si tu veux, après les races, si il y a eds choses que tu ne comprends pas du côté de l'hippologie ou autre, tu me posera des questions !

Laurie prit ses fiches sur le PRE et commença.

-Je peux te parler de son histoire, sa morphologie, son caractère et ses aptitudes, quelques secrets d'éleveurs de cette race ou t'expliquer comment on fait une natte espagnole. Comme tu veux !

Je regarda Laurie puis sans hésiter je dit :

"le pur sang espagnole STP ."

-Ok ! Alors...il va y avoir une interview !

Laurie sortit à nouveau des feuilles et continua.

-L'origine du PSA se perd dans les sables du désert. Importé dans la péninsule arabique au début de notre ère, ce cheval séduit les Bédouins par sa vitesse, son endurance et sa beauté. Il devient vite indispensable à la culture bédouine, faaite de razzias contre les autres tribus et de chasse pour se nourrir.
Au 7è siècle de notre ère, l'avènement de l'islam et la parole du prophète Mahomet encouragent l'élevage du cheval arabe, nécessaire pour la propagation de la foi.
La vie dans le désert n'est cependant pas très adaptée au cheval. Tandis que le chameau est le véritable animal utilitaire, le PSA est précieux et rare, jalousement protégé par les nomades qui connaissent par coeur sa généalogie. La découverte du pétrole et le modernisme du 20è siècle boulversent le mode de vie des tribus qui, de très pauvres, deviennent immensément riches. La plupart des Bédouins ne se soucient plus du cheval, souvenir du passé, et lui préfèrent les limousines de luxe. Mais un jour ou l'autre, on a besoin de retrouver ses racines. A la fin du 20è sicèle, alors que la plupart des lignées du PSA sont éparpillées en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie, les grands princes arabes décident de retrouver leur héritage. Parmis eux, le Chaikh Zayed bin Sultant al Nahyan, fondateur des Emirats Arabes Unis, jour un rôle majeur dans le grand retour du PSA dans son pays.
Démesure et beauté : C'est en 1969 que le Chaikh Zayed bin Sultant al Nahyan fonde les "Royales Stables" à partir de douze PSA qui lui sont offerts. Il avait compris que la grandeur de son pays passait par la mise en valeur de sa culture dont le cheval est indissociable.
En quelques années, il a bâti, au coeur même de son palais d'Abu Dhabi, des écuries royales somptueuses. Rien n'est trop beau pour ses 200 chevaux : boxes climatisés avec humidité contrôlée, paddock en herbe (dans le désert !), piscine, foin importé d'Afrique du Sud par cargo, vétérinaires et entraineurs venus du monde entier ! Cédric Châtaignier, vétérinaire français qui a travaillé plusieurs années en Arabie Saoudite, raconte : "Les moyens ici sont inimaginales. Nous ne sommes jamais limités par l'argent dont on ne parle même pas. Quand une décision est prise, tout est mis en oeuvre pour y parvenir. Que ce soit pour acheter les meilleurs chevaux du monde, si possible au sommet de leur gloire, construire une clinique vétérinaire ultramoderne ou un hippodrome de qualité mondiale." C'est aux Emirats que sont organisées les courses les mieux dotées du monde (jusqu'à quatre millions de dollars !). Il y a, certes, une volonté de prestige international dans cette démesure. Mais aussi une recherche de la beauté pure. "Dans le haras où je travaillais, le prince organisait tous les quinze jours un défilé de ses chevaux auquel il assistait personnellement" , ajoute Cédric. Preuve de cet engouement, Abu Dhabi est en train de devenir un lieu majeur pour les shows de PSA, véritables concours de beauté où se pressent les meilleurs chevaux du monde entier.

Cheik Mohammed bin Rashid al Maktoum : Descendant de l'une des plus anciennes tribus bédouines de la péninsule arabique, Cheik Mohammed bin Rashid al Maktoum est une figure unique dans le monde du cheval. Né en 1949, il a appris à monter avant même de savoir marcher, et ses dons pour amadouer les chevaux les plus rétifs sont légendaires. A tel point qu'à Dubaï, son pays, on a l'habitude de dire : "Si ton cheval est immontable, emmène-le au Cheik Mohammed" ! A 17ans, Cheik Mohammed est envoyé à Cambridge pour parfaire son éducation de futur prince. Là, il se passionne pour l'entrainement des chevaux de course (Pur-Sang Anglais). Des années plus tard, il créé avec ses frères, et malgré ses occupations d'Etat, Godolphin, la plus grosse écurie de course du monde. Mais grande est son ambition de rendre hommage au cheval arabe de ses ancêtres. Sous son impulsion, les courses d'endurance sont redynamisées aux Emirats Arabes Unis. Les meilleurs chevaux rejoignent ses écuries, accompagnés des meilleurs entraineurs. En 2001, les Championnats d'Europe se déroulent en Italie. Malgré les évènement, nous sommes le 29 sptembre (peu de temps après les attentats du 11 septembre à New-York), et bien qu'il soit le ministre de la Défense des Emirats Arabes Unis, Cheik Mohammed décide de s'y rendre. Il déclare : "Le monte entier est contre le terrorisme. Le sport doit être l'ambassadeur de l'harmonie entre les peuples." Plus près de nous, en janvier 2005, alors que Dubaï organise les Championnats du monde d'endurance, Cheik Mohammed est de nouveau à l'initiative d'un geste courageux et remarquable. A l'arrivée de l'épreuve, Cheik Hazza, cavalier des Emirats, est déclaré vainqueur. Mais quelques minutes plus tard, son cheval est jugé positif aux tests antidopage. Bousculant la procédure habituelle, qui est d'attendre la contre-expertise pour déclasser le concurrent tricheur, il décide de décercner la médaille d'or à Barbara Lissarague et sa jument Georgat, la Française arrivée deuxième. Les cafouillages qui, hélas, sont eu lieu les semaines suivantes pour déclarer le gagnant n'enlèvent rien au grand coeur du Cheik. Et puis, ce qui reste certain, c'est qu'il sait reconnaitre le talent des chevaux, tels qu'ils soient. Ce n'est pas pour rien qu'il a acheté Georgat juste après la course : elle a établi un record en parcourant 160km en 7h04, ce qui correspond à une vitesse moyenne de 22,63km/h. Normal, elle descend d'une lignée de PSA !

Laurie sourit et rangea ses feuilles.

-Tu veux continuer le cours ou pas ? Si oui, je te parle du Frison ou du Pur-Race Espagnole ?